Pour le dessert, il y avait le choix entre une mousse au chocolat.
Un petit livre divertissant, certes... mais qui me laisse vraiment sur ma fin.
Souvent, j'ai trouvé que l'auteur apportait des éléments intéressants, mais n'allait jamais jusqu'au bout.
Je ne peux pas trop entrer dans les détails, sinon je risque de gâcher le principal plaisir qu'apporte la lecture de cette histoire.
Mais... voilà, j'ai vraiment eut la sensation que Caro se servait de beaucoup d'éléments pour amener une réflexion sur la solitude et la difficulté d'être soi, sans, du coup, parvenir à développer un aspect ou l'autre. Ainsi tout le contexte de départ, tout le quotidien du personnage principal, ne servent qu'à le mener à tomber amoureux d'une fille inaccessible, pour vivre encore plus son malheur. Ne servent qu'à l'amener à découvrir qu'au cœur de sa propre famille il y a de la manipulation et du mensonge.
Tout ça, pour mener à la réflexion finale qu'il faut être soi. L'assumer. Ou se mettre définitivement hors du système.
Le style de Caro est simple (mais pas simpliste. Il a même quelques phrases fabuleuses), son histoire est distrayante, fait sourire parfois. Mais... je voyais tout venir des plombes avant, je n'ai pas eu droit à beaucoup de surprises, c'était trop convenu, et au final, très peu d'aspects de ce roman ne sont assez développés.
Tous les personnages sont alors des caricatures, grossièrement décrits, avec une pauvreté psychologique assumée.
Les situations décrites sont vite emballées, en quelques pages, et répétitives.
Une légère impression de Fable.
Et la fin... je l'ai vue venir 10 plombes avant;.. et ça n'a été qu'une grosse déception finale (sans cette fin, j'aurais un peu mieux saluer ce livre).
Donc... Figurec est un livre qu'on peut laisser entre toutes les mains. Si on a envie d'un petit intermède entre deux lectures "sérieuses", j'imagine que ça peut donner un bol d'air. Il y a de très bonnes idées à l'intérieur. Si on n'éprouve pas la frustration que j'ai ressenti, alors on trouvera que c'est un très bon livre.