Final fantasy est une manne financière facile pour les éditeurs de beaux livres évoquant le jeu vidéo. Et il est clair qu'avec la publication luxueuse d'artworks, de concept-art bourré de notations et de croquis sur la meilleure trilogie de la série (celle sur PSOne donc), Mana Books a trouvé le moyen de caresser le fan dans le sens du poil. La réalisation de l'ouvrage voit grand avec sa couverture rigide et son papier glacé de haute qualité, poussant le prix à 40€ tout de même. Si certains artworks sont connus par coeur, il est appréciable de découvrir bon nombre de storyboards de séquences mythiques, faisant inévitablement remonter de chaux souvenirs à la surface. On peut regretter que FFVIII a presque 2 fois moins de pages que ses deux autres frères. Pour le reste, le contenu de plus de 300 pages tient plutôt ses promesses.