Je fais partie de ces joueurs qui ont vécu leur première claque vidéoludique, un peu sur le tard, avec Final Fantasy VII. Ce fut mon premier RPG, et si j'ai touché à de meilleurs titres du genre, il aura toujours une place spéciale et j'attends donc son remake avec impatience.
L'univers étendu m'a également plu. Les spin-offs, qu'ils soient réussis (Crisis Core) ou non (Dirge of Cerberus), enrichissaient l'univers de ce monde qu'on croyait connaitre comme sa poche, étant capable de se souvenir en un instant où se trouver l'arme ultime de l'un, la limite niveau 4 de l'autre, tel chocobo, et toutes les matérias rouges, jaunes, vertes, bleues et roses planquées sur Gaia.
Mais si Kazushige Nojima est un bon scénariste de jeu vidéo, il est un piètre romancier. Les nouvelles du recueil On the Way to a Smile manquent de style, de souffle. Le nouvelles font à peine 40 pages et on peine à finir un paragraphe tant le style est plat. Le seul véritable intérêt du tout est de présenter Denzel, personnage qui semble important dans Advent Children sans qu'on sache trop pourquoi. Après, revenir sur le parcours de chacun des personnages survivants entre la destruction du Météore et l'arrivée de Kadaj, Yazoo et Loz, c'est un peu pénible, surtout quand certains ne font presque rien.
Peut-être que le texte à pâti de la traduction. Ce ne serait qu'un clin d'oeil à la VF désastreuse de la version PS1. Mais c'est un clin d'oeil dont je me serai passé...
P.S. : oui, j'ai fait plein de références à l'univers, parce qu'on en a bien besoin avant de lire OtWtaS. Un prologue en mode "Previously" où on parlerait aussi un peu de Before Crisis n'aurait pas été du luxe.