Qui n’a jamais entendu parler du monstre de Frankenstein?
je me l’imaginais horrible, sans moral bref un vrai monstre. Et le scientifique comme un bonhomme farfelue, mais qui aime nécessairement son invention. Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai ouvert le livre et que j’ai lu cette histoire, conte.
Et Malheureusement plutôt déçu.
Le problème, c’est le personnage principal soit victor Frankenstein, je ne pense pas que c’était une volonté de Mary Shelley de le rendre aussi peu intéressant mais franchement qui aime les geignards ? Et bien pas moi. C’est un homme qui dispose d’une certaine richesse du à sa famille, qui a une enfance heureuse malgré la mort prématuré de sa mère. Sa mère recueille une fille de bonne famille, belle comme le jour, qui a une réellement affection pour victor dès le début ce qui est réciproque et donc depuis que la petite à 6 ans ils sont pressentis à se marié. De surcroît victor est intelligent, voire même brillant. Il entame des études dans le domaine des sciences, tout les professeurs l’adorent, il a un meilleur ami qui lui permet de palié à ses coups de mou. En bref, il a une vie parfaite, ce qui ne peut pas être vrai, c’est trop simpliste. Puis durant sa période de thèse il décide, bien égoïstement, de créer la vie. Vie qu’il crée mais qui le dégoûte. Et après voilà dépression sur dépression. Mari Shelley nous dépeint tous ces tourments qui sont assez chiants, on s’ennuie et on passe des pages pour savoir ce qu’il se passe pour le monstre de Frankenstein, oh combien plus humain.
En bref, on se prend plus de sympathie pour le monstre que l’humain, qui nous semble méprisable par son individualisme, on ne comprend pas ces actions, ou plutôt son inaction, on a envie de le secouer.
Déplus le titre c’est « Frankenstein ou le prométhée moderne », mais ce qui me chiffonne, c’est que contrairement à prométhée, Victor Frankenstein n’aime pas son invention. Alors certes comme prométhée il promeut l’invention, comme prométhée il se fait punir, mais je trouve que le manque d’amour pour sa créateur, et son apathie général ne fait pas de lui un prométhée moderne. De plus, le mythe de prométhée démontre de celui-ci certaine qualité que n’a pas Victor Frankenstein tels que la ruse (on aurait pu entendre de quelqu’un d’aussi intelligent qu’il essaye de manipuler sa créature pour la tuer), la prévoyance (je rappelle qu’il a fait une créature ignoble, alors que prométhée à créer les hommes),mais il était surtout altruiste puisque le feu il l’a volé pour les hommes, c’est un acte dénué de tout égoïsme.