Le héros de Podalydès lit Rabelais lors de son périple européen et les très nombreuses citations en vieux français, qui m'ont rappelé mes années fac, m'ont à ce point ennuyé que j'ai fini par les sauter. L'ensemble du roman, rédigé dans un style élégant, m'a toutefois plu. J'ai aimé la façon dont Podalydès y parle du trac et du travail de l'acteur, de la logistique et des aléas d'un tournage bénéficiant d'une petite production, de l'obsession pour une femme perdue, de la façon dont le cinéma peut aider à vivre et panser les blessures.
Un chouette livre.