Avant toute chose, Geai souffre pour moi d'avoir un héros construit sans le moindre compromis (jusqu'à l'absurde, à la fin). On s'attache à lui au début, puis on s'en éloigne au fil du roman parce qu'il parait de moins en moins proche, de moins en moins humain.
En réalité Bobin a su décrire avec brio sa thèse, mais il condamne trop, en caricaturant et sans pardon l'anti-thèse (dont le lecteur fait forcément un peu partie). En conséquence, Geai est très beau, c'est indéniable, mais il verse occasionellement vers le niais aussi, et ça gâche beaucoup.
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