« Geisha » est un roman fleuve dont la lecture ne m'a guère passionné.
Reconnu pour son coté anthropologique, il a pour principal mérite de décrire le fonctionnement internes des okiya, sorte de maison d'apprentissage ou les geisha subissent un entrainement intensif pour devenir des prostituées de luxe.
La trame romanesque ne vole pas bien haut : l'héroine principale issue du bas de l'échelle sociale gravissant les échelons par son physique, son habileté et aussi pas mal de chance.
Une histoire finalement presque plus « american dream » que japonaise. Quant à la romance avec le PDG d'un groupe d'électricité japonais, elle constitue un ressort bien usé pour arriver au bout des 523 pages.
Ne cherchez pas non plus une once d'érotisme ou de mystère dans ce livre « grand public ».
Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé « Geisha » pour toutes les raisons qui ont fait son succès : ce coté édulcoré, lissé, calibré, américanisé pour atteindre sa cible commerciale sans coup férir !
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