Jean-Claude Bourret, bien connu pour ses informations très fiables sur les petits hommes verts en soucoupe volante, ses ouvrages phytothérapeutiques révolutionnaires sur les bains de siège aromatisés aux endives, la contestation du changement de climat et ses bêtes du Gévaudan reconstituées, a commis deux ouvrages sur le GIGN. Où qu'y a du GIGN, y a point de plaisir, mais Bourret, fidèle héraut du pouvoir tient à vanter les mérites de crapules patentées, oubliant de mentionner que la fonction réelle du GIGN n'est pas de protéger les gens du terrorisme, mais protéger le pouvoir en terrorisant les gens.
Fondé sous Giscard en 1974, le GIGN s'annonçait sous les meilleurs auspices. Nul n'avait prévu que Mitterrand, le collabo affecté à la propagande de Vichy qui rampait pour une francisque, le collègue et ami de Bousquet, bourreau des juifs et des résistants, Mitterrand, le boucher de l'Algérie sous la IVe République, Mitterrand le sordide manipulateur d'opinion et l'assassin politique à répétition, allait être élu, pour le malheur de tous, en 1981. Dès 1981, Mitterrand - comme le rappelle Edwy Plénel (La Part d'ombre) - s'emploie à créer une "police politique" entièrement dévouée à sa petite personne de gnome grotesque fagoté comme un vampire du Grand-Guignol. Cette police politique sera encadrée par des membres véreux de la gendarmerie nationale prêts à toutes les compromissions, toutes les corruptions, toutes les bassesses, en tête, deux personnages qui vont par la suite régulièrement défrayer la chronique judiciaire: Barril et Prouteau.
Ce sont les exploits imaginaires de ces répugnants guignols que nous conte le servile courtisan du pouvoir, négligeant d'évoquer:
- le GSPR, le "SAC" (en pire) du Vieux-Morveux, qui trempe dans toutes les crapuleries criminelles les plus sordides de la Mitterrandie pourrie
- l'Affaire Pingeot
- les écoutes illégales de l'Elysée
- l'Affaire des Irlandais de Vincennes
- l'usage de mercenaires au Congo-Brazzaville via la société "Secrets", composée de barbouzes aux ordres de Barril (travaillant pour le compte d'Elf)
- l'Affaire de corruption dans l'octroi de titres de séjour impliquant l'escroc Christophe Rocancourt
- Les activités en Afrique et la complicité du génocide au Rwanda ("opération insecticide", "complicité de crime contre l'humanité" à la CEDH)
- le blanchiment d'argent
- la mise en examen pour "association de malfaiteurs, en vue premièrement de la commission d'extorsion en bande organisée, en vue deuxièmement de la commission d'assassinat et de corruption" dans le cadre de l'affaire du cercle parisien de jeux Concorde
- Incarcération, au final, de Barril à la prison des Baumettes
Des "héros"?!? Ces merdes?
J'ai vomi, c'est dommage. Les pages collent, maintenant, et je ne peux plus le revendre à de bons cons sur le Bon Coin.