Un vide mécanique et intersidéral: attention les neurones !
Voilà, je craque...
Je n'en peux plus...
Je referme rageusement ce livre ! Que dis-je cet entremêlement de pages sans queue ni tête qui n'aura fait que brasser du vide durant plusieurs semaines.
Car oui je le referme, mais à la 523ème pages ! Honte à moi ! Mais en même temps je me félicite, car ce fut long et douloureux.
Pour moi, Ellis se perd dans ce qu'il dénonce, un vide, un blanc intersidéral qui aura assassiner froidement mes derniers neurones vivants.
AAaah (soupir) et pourtant que j'avais adoré Clay dans "Moins que zéro", ce petit être sans profondeur qui se complait dans son petit monde consumériste, mais qui sait au fond de lui qu'il n'est pas vivant, qu'il est juste un produit sans surface et sans chaleur: juste du plastique.
Ici, Victor Ward a le Q.I. d'une huitre et ne s'en rendra jamais compte, enfin en tout cas pas jusqu'à la 523ème page ! Après je ne sais pas et je m'en contrefous car ce roman m'aura réellement donné la nausée, le tournis durant toutes ces longues descriptions monotones et mécaniques de ces soirées branchées, de ces stars avilissantes qui se parent toutes de leur plus beau masque doré, etc.
Et puis ponctuer ça et là de quelques touches surréalistes, absurdes et paranoiaques n'aide en rien le lecteur à trouver un quelconque intérêt au sort de Victor Ward.
Maintenant nuançons. Ma critique n'est sans doute pas pertinente n'ayant pas fini le livre et puis je pense qu'au fond je n'ai absolument rien compris au message de Brett Easton Ellis qui était bien plus limpide dans "Moins que zéro".
Un bon et un mauvais; "Américan psycho" Sera-t'il nous réconcilier ? Suspens...