Ce roman restitue ce qu'il y a de plus superficiel et cynique dans le monde de la mode, par le biais du regard d'un sarcastique photographe et journaliste, qui finit par payer sa posture. Ce livre fait sourire assez souvent, rire quelquefois, mais il reste assez vain, et il n'est pas sûr que j'en retienne quelque chose. Et, à force de se confronter à ce cynisme, cela en devient irritant. Il vient à en désespérer de ne trouver aucune profondeur dans le milieu de la mode et du journalisme spécialisé. Le Diable s'habille en Prada était beaucoup plus senti. Après, c'était mon premier livre de l'auteur. Vu les critiques précédentes, je devrais m'enquérir de découvrir ses autres écrits.
Il était vendu au Grand Palais, à l'espace-librairie en sortie de l'exposition consacrée à Irving Penn.