Pas facile de donner une note à Globalia tant mon avis était partagé quand j'ai terminé ce livre. Si le point de vue "lecteur" l'emporte: j'ai pris du plaisir à lire ce livre et j'ai eu du mal à le refermer, c'est que c'était bien. Mais à la réflexion, c'était pas si terrible.
Bien, mais pas terrible: si je dis "roman d'anticipation, les humains vivent dans des villes sous cloches surprotégées, une parodie de démocratie est mise sous coupe d'une société hypermarchande, mais heureusement la liberté est plus forte que tout" j'ai déjà décrit 33% du bouquin. Les autres 33%: "conspiration, un rebelle est exfiltré, il découvre une amérique postapocalyptique où la civilisation a quasiment disparu et va mener une rebellion de l'extérieur". Reste 33% de trouvailles intéressantes, tant dans la description de Globalia, de son fonctionnement et de son histoire que dans le monde de l'extérieur, qu'on entrevoit et qu'on imagine.
Globalia parvient donc à maintenir l'intérêt par la description de son univers riche et imagé. Mais pèche par le manque de profondeur de ses personnages, monodimensionnels, simples et sans surprise. Et par son intrigue, assez dépourvue de surprises mais qu'on laissera quand même dérouler agréablement.
Avis mitigé donc, mais bon, il ne peut pas y avoir que des 1984 dans les bibliothèques!