Quelle histoire, quelle histoire, quelle histoire !
Une histoire qui nous captive.
Une histoire qui nous tient hors d’haleine.
Une histoire qui nous bouscule.
Une histoire qui nous prend en otage. Oui, en otage, car il ne faut pas se mentir pendant à lecture on est touchée par le syndrome de Stockholm (enfin, rassurez-moi, dites-moi que vous aussi…).
L’histoire, c’est celle de deux frères en quête de sens, volontairement je n’en dirais pas plus.
L’écriture est divine.
Elle est savoureuse, vive, percutante et fracassante, aux airs de Rachid Djaïdani.
L’auteur nous propose un roman universel sur la fraternité et sur l’amour.
Un roman installé dans un contexte solide, qui transpire tristement l’authenticité entre le bitume parisien et la terre battue syrienne.
Un roman qui nous prend aux tripes, qui réquisitionne toutes nos émotions. Notre empathie est manipulée et on est prêt à tous pour croire en innocence, pour brandir le pardon et octroyer une seconde chance.
J’ai ri. J’ai ri à gorge déployée. J’ai ri nerveusement. Jai eu le cœur serré, les larmes au bord des joues, le souffle coupé. Je suis tombé dans une profonde tristesse. J’ai soupiré de soulagement. J’ai été en colère. Triste. Essoufflé. Tétanisée.