La dégringolade
Je l'ai pris par hasard, croyant que c'était un roman William Boyd. Bien m'en a pris pour cette plongée acérée et déprimante dans un univers de losers, rongés par leur quartier miteux, d'où ils...
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le 21 janv. 2017
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Je l'ai pris par hasard, croyant que c'était un roman William Boyd. Bien m'en a pris pour cette plongée acérée et déprimante dans un univers de losers, rongés par leur quartier miteux, d'où ils n'arrivent pas à se désengluer, par la culpabilité, le désir de vengeance, la soif de reconnaissance, les ambitions non abouties, des parents calamiteux et mortifères, les souvenirs de quand ils pouvaient encore rêver. Le livre (j'allais dire le film) raconte la fin des illusions, l'âge où ils sont rattrapés par le réel, où ils font le raccord entre leur moi fantasmé et ce qu'ils sont réellement, des laissés pour compte. Les personnages sont racontés avec acuité, leur solitude, la conscience de leur médiocrité, du "no future". Sauf Eugène, adolescent boiteux en rupture de ban, à l'âge où l'on se rêve encore surpuissant. Le quartier fait partie du (film) : population hybride d'italiens, russes, chinois, arrière plan de mafieux italiens, enseignes médiocres de malbouffe, bars pourris.... La dégringolade d'un univers et de ses personnages.
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le 21 janv. 2017
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