La dégringolade
Je l'ai pris par hasard, croyant que c'était un roman William Boyd. Bien m'en a pris pour cette plongée acérée et déprimante dans un univers de losers, rongés par leur quartier miteux, d'où ils...
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le 21 janv. 2017
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Numéro 1000 des éditions Rivages, c'est l'émission Mauvais Genre qui m'a donné envie de lire Gravesend. Et grand bien m'en a pris parce que c'est un petit bijou. Quartier populaire italo-américain de la banlieu de New York, ambiance ville déserte, alcoolisme, petites frappes et vieillards qui n'ont jamais foutu un pied hors de la quartier. On pense beaucoup à du Lehane. On suit le parcours de 3 personnages dont les destins vont se croiser. C'est évidemment pas très joyeux mais redoutablement écrit. Une histoire de vengeance, un retour au quartier difficile, un gamin qui veut marcher dans les traces de son oncle sorti de taule... tous les personnages sont hyper attachants et on suit avec passion ces tranches de vie qui se croisent doucement mais sûrement. J'attends le prochain bouquin de Boyle avec impatience.
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Créée
le 11 mai 2016
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le 11 mai 2016
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Le lien : http://wp.me/p2X8E2-DB Le texte : Gravesend est le numéro 1000 de la collection Rivages Noir. Un numéro anniversaire digne de ce nom comme l’a déjà relevé Encore du noir dans son article...
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