American Death Trip par Pipock
American Tabloid l'avait foutu sur les rotules. Il achète la suite. Il démarre. Il tourne les pages. Une ambiance, un style. Comme à la maison. Cette petite pute de Hoover. Drac qui lorgne du coté de Vegas. Les parrains de la mafia. Saigon. Martin Luther King. Littell qui perd progressivement la boule. Et le grand Pete, Pete le costaud.
Vise un peu le tableau :
La suite du meilleur bouquin d'Ellroy. Presque meilleure. Encore plus longue. Il tourne les pages. Ellroy est un génie.
Il se prend un complot dans la gueule. Une trahison sous forme de crochet du gauche. Il tourne les pages. Comme à la maison. La petite histoire dans la grande. L'Amérique. Une nation construisant son passé dans la violence et le mensonge. Cuba, au centre de tout, comme avant. Il tourne les pages. La guerre du Vietnam sous acide. A en gerber. Il tourne les pages. Il aligne les chapitres. Il rencontre d'autres personnages déterminants. Il tourne les pages. Il termine le livre dans un nouvel éclat de violence. Il court acheter Underworld USA.