J'avoue avoir eu un peu plus de mal à rentrer dans cette lecture que lors des deux précédentes. Peut-être parce que je venais de terminer Le Silence des agneaux et que du coup l'histoire me semblait plus lente. Peut-être aussi parce que sept ans ont passés et qu'il faut s'habituer à la nouvelle Starling que l'on a devant nous, comme certains l'ont déjà fait remarquer. Il faut également apprendre à connaitre de nouveaux personnages qui ne sont pas réellement sympathiques au premier abord. J'ai trouvé un peu difficile de suivre l'histoire de Pazzi à Florence alors que l'on a vu Clarice au début et que l'on s'attend à ce que ce soit elle l'héroïne à nouveau.
Mais tous ces sentiments (un peu négatif je l'admet) ont complétement disparu avec la mort de Pazzi qui relance complétement l'histoire à mon sens. C'est aussi le moment où l'on commence à suivre Lecteur et même à rentrer dans sa tête, ce que j'ai beaucoup aimé. Et j'ai donc dévoré la deuxième partie du livre (si j'ose faire la blague !).
De plus, ce tome est beaucoup plus volumineux que les précédents (le double en fait). le style d'écriture y est différent aussi. L'auteur attache plus d'importance à raconter l'histoire de ses personnages. Il y a aussi plus de descriptions de lieux. En fait, le style est plus littéraire que dans les livres précédents.
Harris à également tendance à utiliser le "nous" pour décrire des scènes à distance et nous donner son ressentis. J'ai trouvé ça bizarre à chaque fois, mais pas dérangeant.
Enfin, contrairement aux autres volets, j'ai trouvé la fin très travaillée. On pourrait presque dire qu'elle commence à la moitié du livre et que l'auteur prend bien le temps de presque tout décrire et expliquer.
Beaucoup on trouvé que ce tome était le meilleur. Ce n'est pas mon cas. Même si je suis d'accord pour a fin et la qualité narrative, j'ai trouvé le début un peu trop long. Je dirais plutôt qu'il est aussi bon que les autres mais avec des qualités et des défauts différents.