Oui-Oui chez les magiciens.
Harry Potter vit chez son oncle et sa tante qui non seulement sont très méchants, incultes et sans intérêts mais en plus ils ont un fils vil et cruel qui harcèle le pauvre Harry, Cendrillon à lunettes.
Le début de ce livre pose les bases de ce que constitue ce roman : un oeuvre pauvre, sans originalité et ennuyante.
Avec quelques similututes avec le conte pour enfant, qui ne présage pas de la mauvaise qualité d'une oeuvre, J.K. Rowling narre les aventures d'un enfant du monde moderne plongé dans l'univers de la magie.
Alors que cette opposition aurait pu être riche, le style pauvre et fastidieux n'arrive pas à convaincre de la crédibilité de cet univers.
En décrivant la magie comme un mode de vie archaïque appartenant à un siècle révolu, il semblerait que la modernité se soit arrêté au 19 siècle chez les mages, l'univers d'Harry Potter peine à convaincre.
Jamais, du premier au dernier chapitre, la lecture n'arrive à faire voyager.
Les péripéties du jeune Harry s'enchainent de façon tout aussi automatique que décors de jeux vidéos qui se renouvellent à chaque niveau. Inconstruit.
La périphrase infantile You-know-who (Vous-savez-qui) vient sans cesse nous rappeler qu'il s'agit d'une oeuvre écrite pour les bambins dans un style médiocre.
S'il n'en fallait pas plus pour notre peine, J.K. Rowling assène une morale lénifiante, ou l'amour d'une mère est la source de la victoire de Potter sur le sorcier le plus puissant au monde.
Les personnages ne sont pas en reste : figures monolithiques et caricaturales, elles possèdent une psychologie stérile.
Mais la fantaisy c'est dabord les aventures ! Oui, mais justement ces aventures sont plus de l'ordre de la chasse au dahu que de l'épopée homérique.
Des histoires pour enfants qui doivent collectionner des images pour leur comportement à l'école. Sauf que nous sommes en angleterre les images sont remplacée par des points. Et s'il fallait en douter, à la fin il triomphe.
Un livre sans ambition et pire, sans aucune magie de l'écriture qui n'aura pour effet que celui d'une madeleine de Proust pour ceux qui avaient le même âge que le héros.