"Harry Potter à l'Ecole des Sauciers" ça, ç'aurait été fendard !
Commencerai-je habilement par un « C’est magique, Harry Potter ! » pour continuer dans la finesse avec un « C’est l’histoire d’un pré-ado qui fait mumuse avec sa baguette » et finir en étant la 72 millionième à blaguer sur le fait que ce bouquin n’est pas crédible pour un sou vu qu’y figure un roux ayant des amis… ? Non.
L’envie de redécouvrir ce Potter et la pierre philosophale me prit comme une envie de poncer et le reste de la saga suivra fort certainement tant je ne fus pas surprise en me rendant compte que je n’étais pas trop vieille et/ou trop cynique, pas encore, pour ne pas apprécier la fantaisie tout de même assez enfantine de ce premier tome, tant dans le style que dans l’histoire. Cela évoluera avec les années que prendront les personnages, et ma foi, c’est une plutôt bonne idée.
Ce que je préfère est surement l’imagination de J. K. Rowling qui crée un univers à partir de rien et nous en met plein la caboche en nous donnant l’envie de chevaucher notre balai (je ne décolle toujours pas mais j’ai une de ces allures quand je fais mon ménage). Bien sûr je ne regarde plus les chats de la même façon, je ne regarde plus les chats tout court d’ailleurs, mais qui a vraiment envie de regarder un chat ?
A noter les amusantes erreurs figurant dans les premières éditions traduites en français, datant approximativement du 20 ème siècle :
- Le ministre de la magie connu sous le nom de Cornelius Fudge est ici nommé « Cornélius Lafadaise »
- Lavande Brown devient un garçon, « Lavender Brown » (« … Brown Lavender fut le premier à être envoyé à Gryffondor… »). Remarquez, dans le monde magique tout est possible, les roux ont même des amis ! (et merde… fail).
Alors non je n’étais pas déçue d’avoir perdu le charme incomparable de la découverte car à mes 12-13 ans, j’avais commencé par le deuxième tome. Bah oui, je suis comme ça moi.
Bref, à re-découvrir, et pour une fois, vous pourrez parler d’un livre avec les trois-quarts de vos connaissances.