Après 25 de ventes ininterrompues, des multiples rééditions et des livres hors-séries, la saga semble en voie de devenir un classique.
C'est un livre au riche vocabulaire, à la plume efficace et aux personnages diversifiés. En lisant le premier tome, jamais vous ne pourrez soupçonner l'incroyable complexité de la série qu'on commence à voir se profiler dans le 4e tome.
Bien que ce livre soit classé 9 ans et plus, je suis plutôt d'avis de le mettre dans les 13 ans et plus. Pourquoi? D'abord pour le niveau d'écriture, qui n'est pas simple pour des troisièmes années du primaire. Ensuite, pour la complexité de cette histoire truffé de détails. Finalement, pour la violence psychologique et physique que l'on y retrouve ( Ce n'est pas le livre le plus cruel qui soit, mais une certaine portée d'âge est requise pour en comprendre la teneur et le aboutissants cela moi, surtout dans les tomes 4 à 7). C’est également un livre dans lequel on trouve de très beaux modèles pour nos jeunes.
J'ai cependant un constat à formuler. En fait, dans la littérature anglophone, je constate une variante qui revient souvent: L'enfant martyre, comme le sont les enfants Beaudelaire, Oliver Twist, la princesse Sara, etc. Harry Potter n'y échappe pas. En fait, une fois devenu adulte, je constate que Harry est un cas de DPJ ( protection de la jeunesse) et que les Dursley auraient du être inculpés de négligence, pour ainsi se voir retirer la garde de ce garçon. Je pense à ce placard qu'il a habiter, les restrictions sur la nourriture comme punition, la violence physique menée par Dudldey, les vêtements inadéquats, le fait qU,il semblait ne pas avoir de jouets, etc. Les Dursley ne sont pas juste inadéquats, ils sont mesquins, cruels et négligent. Je veux bien croire qu'ils n'aiment pas les sorciers, est-ce une raison de maltraiter un enfant qui n'a rien demander d'en être un? Et d'un strict point de vue de développement de l,enfant, Harry est anormalement sain d'esprit, alors qu'il aurait sans doute beaucoup plus de stigmates résultant des mauvais traitements et du manque d'amour et de considération vécus. Je remarque qu'en outre, Harry vit du harcèlement scolaire et moral avec le professeur Rogue. Dans les deux cas, le tuteur officieux de Harry, Dumbledore, n'y fait rien. Est-ce que ça aurait été irréaliste de le laisser habiter Poudlard l'été si vraiment c'était une questions de sécurité? Le renvoyer dans une maison marquée par le rejet, la mesquinerie et la négligence était-elle vraiment la seule option? Pourquoi ne pas avoir surveiller davantage cet enfant "Miraculé"? Bref, rétrospectivement, certains éléments de l'histoire auraient mérités une vraisemblance plus marquée et quelque chose pour dénoncer ces comportements malsains venant des adultes à l'endroit d'un enfant.
C'est l'une des saga littéraire jeunesse ayant un potentiel créatif notable encore aujourd'hui, c'est le genre de livre qui peut faire sortir notre potentiel de Lecteur.