Harry Potter à l'école des sorciers par Gwen21
Je me suis lancée dans la saga du jeune sorcier Harry en décalage avec le reste de l'Humanité. Normal puisqu'une fois de plus j'étais passée complètement à l'ouest de ce phénomène littéraire et médiatique intersidéral... et ce n'est qu'à l'approche de la sortie du film (oui, je parle bien de la sortie de Harry Potter à l'Ecole des Sorciers, ça commence à dater...) que je m'y suis intéressée.
Bien qu'étant moi-même une pure Moldue, je n'ai pas mordu à l'oeuvre (c'était facile) au point d'être totalement fascinée par elle. Certes, j'ai aimé ce premier volet, dans son écriture et dans sa trame originale, mais je n'ai jamais été happée, je n'ai jamais perdu une minute de sommeil au profit d'une lecture nocturne et je n'ai eu à déplorer aucune crise de nerfs lorsque la dernière page a été achevée, m'ouvrant une voie royale vers le tome 2. Je ne peux même pas prétexter avoir échappé à la crise de nerf susnommée par le fait que je possédais d'ores et déjà la suite (ce qui m'exonérais d'avoir à l'attendre fébrilement et de planter ma canadienne devant la Fnac ou tout autre action débile de ce genre) car je ne me suis pas jetée dessus dès ce premier tome gloutonné. Non, je me suis replongée avec allégresse dans d'autres bouquins avant de revenir à la suite des péripéties de Harry et de ses petits copains.
Bien, revenons à l'oeuvre, c'est plus intéressant que mes états d'âme. Le style de JKR ne m'a pas transcendée mais la lecture des aventures de Harry m'a quand même offert de beaux moments d'évasion. La narration est tellement fluide que c'est impressionnant de constater avec quelle vitesse le roman défile devant vos yeux. Le récit est comme chacun sait riche en rebondissements, les personnages sont (très) attachants et le lecteur, redevenu un enfant, n'a aucun scrupule et même toute légitimité à se complaire dans un manichéisme autant teinté de fantastique.
Bref, j'ai été enchantée à défaut d'avoir été ensorcelée.