Bon, cette note sera, comme son nom l'indique, une appréciation globale de la saga Potter.
Ah ! Harry, Harry... Toute ma jeunesse contenue dans ce jeune homme tantôt complètement stupide, tantôt bizarrement clairvoyant, mais toujours vivant -et on se demande bien par quel miracle.
J'aime Harry Potter parce que comme expliqué juste au-dessus, c'est un amour de jeunesse. Parce que c'est tellement une pièce maîtresse (pour moi mais j'ai envie de dire, pas seulement) que je suis incapable d'être objective, de considérer tel personnage ou telle scène comme cliché... Pour moi, c'est novateur, et j'ajouterais presque brillant.
Presque, parce que quand même. Mais il faut un putain de talent pour maîtriser de bout en bout son sujet (je suis prête à parier que Rowling sait où elle va depuis le premier tome) et pour créer un univers aussi complexe et réussi. (Vous le saviez vous, qu'elle était diplômée en littérature française ? C'pas la dernière des cruches non plus.)
Alors la fin est, je crois que tout le monde est unanime, complètement gnangnan. Mais en tant que fan émue aux larmes et survoltée, à l'époque, à la sortie de chaque tome, c'était encore ce qui me faisait le moins de peine. Mais en sortant de ma bulle, c'est vrai, que Harry survive ça craint. Et puis ce n'est pas le seul défaut : la quête des Horcruxes est étrangement instable, avec un grand néant au début et des résultats frénétiques et des illuminations héroïques sur les 300 pages finales. Et j'en passe.
Mais je n'ai pas réussi à être déçue par l'épopée de Potter, ses rebondissements, ses moments d'émotion, l'insoutenable légèreté (je n'ai pas pu m'empêcher de faire cette allusion inutile) de ses personnages, ses éclairs de génie et ses déploiements de guimauve risibles. Il y a des oeuvres comme ça, qui, même si de l'extérieur elles peuvent être mal jugées, sont simplement la base de la base (dans la bon sens du terme), tout quoi, de manière incontestable et complètement péremptoire. Et Harry Potter, c'est ça.