Ne prenez pour rien d'autre qu'une moquerie envers les journaliste le titre, et ne l'utilisez jamais au premier degrés, ni même au troisième...
Ces deux nouvelles, "L'histoire du tonnelier tombé amoureux" et "L'histoire du Gengobei", sont tirés du recueil "Cinq Amoureuse"
Clairement, mis de coté la moral, de l'auteur s'adressant au lecteur, qu'est-ce que c'est bon et juste !
Je ne m'attendais pas a cela, mais l'auteur nous livre assez justement des histoires, plutôt vraisemblable, sur les classes moyennes, sur leur histoire d'amour et simplement de cul, qui, en extrapolant endormement et en faisant de l'abstraction, mais pour avoir un angle, se rapproche moins de Osamu Dazai que d'un vaudeville (comparaison fallacieuse, pour illustrer).
On suis les aléas d'un homme presque du peuple (ne connaissant le niveau social d'un tonnelier, mais il me semble d'il est artisan au mieux, plus haut que les paysans mais plus bas que les autres couches sociales), ce qui est assez étonnant déjà dans la littérature en général prérévolutionnaire (1868 pour la japon, autant dire que parler d'une forme de quotidien de couche populaire est assez avant-gardiste), encore plus pour ce que j'en ai lut de la littérature asiatique (hors contes), et même si je connais "P'ou Song-ling", ici rien de fantastique, c'est même terriblement humain et médiocre (dans le sens commun), et quand bien même l'histoire en sois prête a sourire, et ne manque pas de bon moments, il reste, et de mes connaissance c'est assez dingue, une certaine volonté de représenter des gens de classe social moyenne assez naturellement (pas non plus naturaliste, faut pas déconner, ce n'est pas "Sawako Ariyoshi"; qui en sois n'est pas non plus strictement naturaliste... )...
Ce n'est pas non plus germinal, mais c'est vraiment captivant ce récit un peu plus proche de la réalité des mœurs et coutumes, leurs respects et les dérives, et cela permet de mieux comprendre comment vivant plus réellement les gens.
Et en sois, je trouve que bien des idées du livre fonctionne toujours, des mises en lumière correspondent encore à notre époque, et le style reste plaisant a lire, certes dans notre grille de lecture européen plus proche du conte que du roman, mais cela n'enlève rien a la qualité d'écriture et de narration de l'auteur.
En somme un livre surprenant pour ses points de vus, illustrés, qui au dela du simple plaisir de la lecture nous plonge dans les mœurs d'une classe moyenne japonaise en 1600, assez unique dans son genre !