C'est une chronique des Inrocks qui m'a poussé à me procurer ce bouquin avec moult promesses d'une lecture sulfureuse et décalée.
Une fois la dernière page achevée, de deux choses l'une : soit je suis complètement blasé, soit Hollywood Babylone est une oeuvre très surfaite.
Je ne connaissais pas la moitié des histoires qui y sont racontées (leurs protagonistes non plus à vrai dire, tant la culture populaire semble avoir oublié les stars du muet) mais rien ne m'a passionné : drogue, cul, extorsion, rien de franchement inattendu. Mais là où ça se gâte vraiment c'est quand Kenneth Anger nous assène une critique des journaux à scandale et du voyeurisme ordinaire alors qu'il en réutilise les procédés sans gêne, et sans jamais les dépasser.
Hollywood Babylone n'est même pas un objet littéraire, juste un catalogue de faits plus ou moins avérés mais toujours scabreux. A lire pour le plaisir de ressortir une anecdote (vaguement) cinéphile.