J'ai eu assez de mal à rentrer dans l'histoire de ce livre, Homo Faber, et cela pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le personnage principal, Walter Faber, est tout sauf attachant. Il déteste les autres individus, ne vit que pour lui-même, est plutôt prétentieux et ne croit en rien sauf en la technique. Il essaie sans cesse de se justifier, surtout au début, en multipliant les "je répète" et c'est assez pénible. Le style aussi, est assez fragmentaire, les phrases sont étrangement construites. Ce sont plus des suites de mots que des phrases, dirons-nous. Et puis surtout, l'histoire met très longtemps avant de se mettre en place. C'est à dire qu'il se passe des choses, mais sans grand intérêt, et presque sans rapport avec l'intrigue principale de ce livre.
Mais une fois que l'histoire se met finalement en place, c'est à dire au moment où Faber monte sur le bateau, cela devient intéressant. Intéressant, bizarre, malsain, touchant aussi. L'intrigue est réellement originale et intéressante. Certaines réactions sont très étranges. Je ne m'étendrai pas dessus de peur de révéler des détails importants de l'intrigue qu'il vous faut découvrir au fil de l'histoire.
En conclusion, c'est une histoire un peu longue à se mettre en place, mais en définitive très prenante et très bien.
J'étais plutôt sceptique en commençant ce livre, mais finalement, il m'a plu.