Ce pourrait être une sorte de Petit Prince post-apocalyptique (on évoquait il y a peu le nouveau genre littéraire à la mode : cli-fi pour climate fiction).
Même s'il sera très peu question de comment la fin de monde est arrivée.
Une mère et son fils échoués seuls en plein désert dans une minuscule oasis après la fin du monde, un monde que le fils, né 'après', n'a jamais connu. Bientôt le fils se retrouve plus seul encore. Plus pour très longtemps.
Une fable, un conte poétique.
[...] Voilà ce que je fais. J’imagine la pluie.
[...] Mère en a vu beaucoup, et souvent. Pour elle, c’était une chose normale, sans
importance. Pour moi, c’était inconcevable.
[...] Mais c’était avant
que tout change. Disait mère. Maintenant, on ne gaspille plus l’eau.
Plus jamais. Maintenant, on ne pleure plus. [...] Tu crois que le
désert nous enverra de la pluie ? — Oui. — Quand ? Mère me regarda.
Elle ne me regardait jamais quand nous parlions. — Quand ton courage,
tes efforts et ton sacrifice l’auront suffisamment ému pour pleurer
sur toi.
Avouons que ce petit roman nous a laissés un peu sur notre faim à la fin.
Comme dans toute fable, il y a sans doute une morale.
Ce pourrait être, selon le niveau de lecture : Les chinois causeront la fin du monde mais eux seuls sont suffisamment nombreux pour y survivre.