Un livre remarquablement écrit et terriblement glaçant quand il est remis dans son contexte historique. Il est à mon sens bon de se rappeler ce qu'était la vie des femmes au XIXe siècle, et les histoires d'amour qui n'en étaient pas, l'alternative étant la passion (si ce n'est le fantasme de la passion) et le déshonneur ou le mariage et l'ennui.
Pour autant ce constat a un peu vieilli (et tant mieux) et j'ai trouvé la lecture un peu pénible.
La fin a le mérite d'être très poétique et j'ai retrouvé là, la tendresse de G. Sand qui m'avait tant émue dans la Petite Fadette.
Quand je pense que c'est un premier roman, écrit par une femme de 28 ans, en 1832, qui plus est sous un pseudonyme masculin, ça me fait tout de même quelque chose.