FS-2080
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le 31 mai 2013
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Inferno, c’est l’enfer décrit par Dante dans sa « divine comédie », trilogie enfer/purgatoire/paradis, décrivant ce par quoi il est passé après avoir dû renoncer à la femme qu’il aimait. Cet enfer a inspiré de nombreux peintres, dont Botticelli, et fait des adeptes. Parmi ceux-ci, un expert en génétique, convaincu que le monde court à sa perte à cause de la surpopulation mondiale, cherche à convaincre l’OMS qu’il faut arrêter de soigner les gens et prône un moyen radical pour ramener la population à un nombre viable ; propager une épidémie du genre de la peste noire au Moyen Age. Lui aussi a des adeptes.
C’est là qu’intervient Robert Langdon, héros du « Symbole perdu ». Mais, au début, il ne le sait pas car il est amnésique depuis qu’on lui a tiré dessus. Que fait-il à Florence alors qu’il enseigne au Massachussetts ? Pourquoi a-t-il des visions ; un fleuve rouge de sang qui charrie des corps moribonds et une femme qui lui demande de « chercher » et de « trouver » ? Chercher et trouver quoi ? Et pourquoi lui ? Pourquoi lui a-t-on tiré dessus ? Qui sont ces gens qui le poursuivent et veulent sa mort ?
En fait Robert connait Florence comme sa poche car il y vient fréquemment pour donner des conférences. Aidé d’une mystérieuse doctoresse qui lui a sauvé la vie, il nous promène (en courant et en risquant sa vie à chaque instant) dans la ville à la manière d’un guide touristique extrêmement cultivé.
L’action est époustouflante, on apprend des tas de choses sur ces œuvres de Dante et Botticelli. Cela donne envie d’aller visiter Florence avec le roman sous le bras pour marcher dans les traces de Robert et regarder les bâtiments et les tableaux avec ses yeux.
Sa co-équipière a un QI de 208. Lui ne doit pas en être loin car ils rivalisent d’ingéniosité pour se tirer des situations les plus délicates. Mais ils sont bien aidés par le fait que Florence regorge de passages secrets connus de rares initiés. Dont lui.
Seul bémol à ce roman magnifique et envoutant: le côté « guide touristique ». Dan Brown ne nous épargne rien des trésors de Florence, et il en remet une couche avec Venise, puis Istanbul. Cela fait un peu beaucoup. Après la littérature de Dante, la peinture de Botticelli et la musique de Liszt à la fin du récit, on se cultive en architecture ! Cependant, les explications étant claires, si on n’e connait pas ses notions culturelles, on en sort plus érudit !
Créée
le 21 août 2015
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