Je suis au monde est un album documentaire qui ouvre les yeux à la diversité de notre monde. En proposant cinq immersions, Julieta Cánepa et Pierre Ducrozet invitent les lecteurs à observer la richesse offerte par la biodiversité et à prendre conscience des liens et connections qui se sont créés depuis la nuit des temps entre toutes les espèces, tous les milieux.
De la Grande Barrière de corail à l’Arctique, en passant par la jungle d’Amazonie, la ville de Barcelone et la campagne française, on s’émerveille de la beauté des paysages décris par un texte poétique enrichi de donnés informatives qui remettent l’homme à sa juste place. L’être humain est bien jeune par rapport à la planète et pourtant, il est le principal acteur des changements majeurs qui s’opèrent et impactent le destin de chacun.
Pourtant, le texte maintient un cap optimiste et, s’il met l’accent sur le poids qui repose sur nos épaules pour ralentir les perturbations écologiques en cours, des perturbations qui touchent toutes les espèces et s’observent dans tous les milieux, des perturbations qui peuvent encore être contrôlées pour offrir des perspectives d’avenir plus optimistes.
J’ai apprécié la poésie du texte qui, comme par magie, nous transporte dans les univers présentés. Des univers qui prennent vie dans les illustrations de Stéphane Kiehl, artiste singulier qui utilise la superposition des motifs donnant un effet plongeon immédiat vers des univers multiples aux couleurs plurielles.
Après Ces jeunes qui changent le Monde, Julieta Cánepa et Pierre Ducrozet signent un titre immersif sur notre monde, nous rappelant les liens et connexions qui existent entre toutes les créatures. Sans jugement ni culpabilisation, ils proposent une réflexion sur l’impact de nos actions sur les autres espèces et sur la planète. Un album qui séduira tout autant l’adulte que l’enfant dès 9/10 ans.
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