Robert Neville vit seul dans une ville dont les habitants victimes d'une bactérie sont tous devenus des vampires assoiffés de sang. Pendant la journée, il doit s'organiser pour survivre à la nuit suivante : réparer les vitres cassées, renforcer les systèmes de fermeture de sa maison, disposer des chapelets d'ail comme répulsif, etc. Il tente aussi, avec ses pauvres moyens, d'exterminer, petit à petit, un maximum de vampires en leur enfonçant un pieu dans le cœur. Ainsi, ils meurent définitivement et ne sont plus une menace pour lui. Dès le crépuscule, Robert se terre chez lui. Les vampires viennent l'attendre, jettent de pierres sur sa maison pour tenter d'entrer. Malheur à lui si, pour une raison ou une autre, il n'est pas chez lui avant la nuit ! Petit à petit, Neville arrive à comprendre l'étrange maladie qui a décimé tous ses proches : sa femme, sa fille, les voisins avec qui il allait au travail, ... Mais à quoi bon ? Pourra-t-il continuer longtemps à vire de cette façon, sortant le jour, se cachant la nuit, seul au point qu'il ne sait plus ce que c'est que de parler à quelqu'un ?
Attention, spoilers ci dessous !!!
Je suis une légende a été publié en 1954. C'était donc au moment de sa sortie de la science-fiction puisque l'histoire se déroule entre 1976 et 1979. Je pensais lire une histoire de vampires, pour préparer une animation Halloween à la bibliothèque. Mais ce livre prend une toute autre résonance à la lumière de la pandémie qui frappe le monde actuellement. Dans le livre les humains sont victimes d'une bactérie qui se transmet par l'air. (Tiens donc). Cette bactérie a muté, ( ! ) et certains humains ont mis au point un médicament (Re tiens donc) qui permet de stopper l'évolution de la maladie. Les personnes infectées qui prennent le médicament ne peuvent plus vivre comme avant la pandémie (Ca aussi ça me rappelle quelque chose) mais elles sont en train de s'adapter (Ah bon ?) et, avec un peu de temps elles pourront mener une vie presque aussi normale qu'avant la pandémie. Les personnes qui ne peuvent pas s'adapter sont éliminées par les "nouveaux humains". Ca c'est le côté SF et il faut espérer que ça le restera !