Tandis qu'un virus a apparemment transformé l'humanité en créatures assoiffés de sang, Robert Neville est semble t-il le dernier de son espèce. Retranché dans sa maison fortifiée, il doit faire face chaque nuit à une horde de morts-vivants. Mais le pire est-il d'affronter les monstres qui traînent dehors ou bien ses démons intérieurs ?
Huis-clos relativement inquiétant, ce roman traite de la solitude d'un homme confronté à sa survie. Les affres qu'il traverse sont faits de souvenirs douloureux tout autant que de questions sans réponses.
Cette lecture m'a laissé partagé entre une narration habile et une absence totale d'empathie vis-à-vis du protagoniste principal. J'ai observé son existence sans émotion particulière, éprouvant une certaine indifférence quant au sort qui était le sien, y compris lors de moment de tension plus accentués. C'est ainsi que les pages ont défilé rapidement, se lisant toutefois avec un intérêt relatif. Mais cette impression dépendra bien entendu de chacun et les perceptions seront différentes selon l'état d'esprit du lecteur.
La toute fin apporte une conclusion savoureusement cynique et une inversion de point de vue rafraîchissante. Mais cela n'a cependant pas suffi à soulever mon enthousiasme sur l'intégralité de l'oeuvre.