La petite fille de François Mauriac raconte ses débuts dans le cinéma... Bof. Bof bof bof. Le style est assez plat. Rien de moche, de profondement désagreable (si, une chose : le il en italique, du genre "notez bien que je ne dis pas son nom hein, c'est important !", comme si ça ne se devinait pas suffisament facilement), mais rien de vraiment interressant. En fait, de style il n'y en a pas vraiment, on se demande d'ailleurs pourquoi elle a eu plus de succès en tant qu'auteure qu'en tant que comedienne (il parait qu'elle jouait pourtant vraiment bien, et en plus elle était vraiment jolie).
Elle se concentre surtout sur sa relation ambigue avec le réalisateur, sans y aller vraiment profondement. L'étude psychologique est effroyablement superficielle, et la fin... baclée.
Ce n'est pas un "mauvais" roman, mais ça laisse vraiment sur sa faim. Une oeuvre mineure, qui a néanmoins un grand mérite : l'envie de voir le film Au Hasard Baltazar de Bresson. Si la description du tournage donne cette envie, j'imagine que le bouquin n'est finalement pas completement raté...