Plutôt mourir libre que de vivre en esclave.

Un album jeunesse antispéciste dont l'intérêt repose à mes yeux surtout sur le rapport à l'individu qui est développé. En effet si le propos anti-abatage semble évident, l'aspect le plus important me semble être celui de la place d'un-e individu-e qui a pris conscience de la domination qu'iel subi.Notre Jonas tente d'abord de conscientiser les masses à la manière d'un grand chef du socialisme, en vain. Il tente ensuite une approche plus affinitaire sans succès (passage un peu raté du bouquin d'ailleurs, gâché par une intrigue amoureuse qui n'avait pas forcément sa place..) pour se rendre compte que même s'il n'est pas assez fort pour renverser un système, sa prise de conscience et son éthique l'empêchent de se soumettre et le poussent à s'affirmer et à être libre quel qu'en soit le prix.

Un bien bel album (aux illustrations pas super jolies) que je vais m'empresser de faire lire aux frères et sœurs !