Si tu pensais que les histoires de vampires parlaient seulement de créatures gothiques assoiffées de sang, Journal d’un vampire en pyjama de Mathias Malzieu est là pour te rappeler qu’on peut aussi en devenir un sans crocs ni cape… juste avec une maladie rare et un stock de perfusions digne d’un film de science-fiction.
L’histoire ? Celle, bien réelle, de Mathias Malzieu, leader de Dionysos, qui apprend du jour au lendemain que sa moelle osseuse a décidé de faire grève. Privé de ses globules rouges, il entre dans une bataille acharnée contre la maladie, entre hôpitaux, espoirs, rechutes et une lutte quotidienne pour rester vivant. Mais comme on est chez Malzieu, tout ça est raconté avec poésie, fantaisie et une bonne dose d’humour, parce que même en pyjama d’hôpital, la vie continue.
Le gros point fort ? C’est un récit à la fois intime et universel. Malzieu transforme son combat en une épopée onirique, avec des métaphores puissantes et une écriture lumineuse qui donne du souffle même aux moments les plus sombres. C’est triste, drôle, inspirant… et jamais pathos.
Le hic ? Le style "malzien" peut parfois paraître un peu trop lyrique. Si tu n’accroches pas aux envolées poétiques et aux métaphores filées sur plusieurs pages, tu risques de lever les yeux au ciel de temps en temps. Et forcément, c’est un récit qui parle de maladie, donc il faut être prêt à encaisser quelques passages difficiles.
Bref, Journal d’un vampire en pyjama, c’est une leçon de résilience et d’amour de la vie, racontée avec la plume unique de Malzieu. À lire si tu veux une autobiographie hors du commun, touchante mais jamais larmoyante… et si tu veux découvrir qu’un hôpital peut aussi être le décor d’un conte fantastique.