La fin d'un amour mérite, selon l'auteure, une prière de deuil, car, après tout, il fait aussi mal qu'une disparition quand il apparaissait transcendantal, d'où une référence au divin. Et cette prière de deuil prend la forme des poèmes très épurés, reprenant les références de sa religion, le judaïsme, les mots en hébreu étant expliqués en notes de bas de page.
Ces poèmes courts aux vers d'un seul ou de quelques mots déconcertent et paraissent également très beaux, la volonté de transmettre la douleur et la plénitude de l'union perdue habitant cette série d'œuvres poignantes. Et cela nous en apprend sur un rite peu connu.
Voilà qui mérite lecture et réflexion.