Des livres sur cette époque et sur ce thème, j’en ai lu puisque c’est une époque qui me fascine (me demander pas pourquoi !). Je croyais tout savoir. Mais j’ai découvert encore plus l’horreur des camps de concentration nazi et plus particulièrement celui de Ravensbrück.
Ce livre nous permet de découvrir une particularité de ce camp (et peut-être des autres) réservé aux femmes : la présence d’une pièce réservée aux bébés, la kinderzimmer. Cela peut paraître une anomalie mais cette pièce n’a pas pour but de les sauver mais plutôt de les laisser mourir à petit feu, peu sont ceux qui dépasse les trois mois.
Mais ce livre, c’est surtout le quotidien de ces femmes au sein de ce camp. La faim, l’appel qui dure des heures, la maladie, la mort, la puanteur, les coups et biens d’autres horreurs sont décrites dans ce livre.
On suit la vie de ce camp au travers des yeux de Mila, une jeune femme déportée politique, cette précision ne change rien à ces conditions de détention par rapport aux autres « raisons » de déportation. Cette jeune femme de 20 ans arrive enceinte au camp, enfin elle croit être enceinte. Tout au long de sa grossesse, elle n’aura de cesse de cacher celle-ci pour survivre. Elle finit même par se demander si elle est bien enceinte.
Mais ce livre c’est aussi l’entraide permanente entre les déportées quel que soit la nationalité pour survivre. Et c’est aussi l’entente pour ralentir les allemands, en laissant par exemple des aiguilles à l’entrejambe des pantalons, quitte à risquer de mourir.
Ce livre, bien qu’assez dur ce lit rapidement et heureusement qu’il n’est pas plus long parce que je ne pense pas que j’en aurai pas supporté davantage. Heureusement aussi que le livre est écrit à la troisième personne, ça met un peu de distance.
Un livre que j’ai aimé lire malgré les horreurs qui y sont décrites. Un livre à découvrir.