Encore une bonne et saine lecture avec Nicolas le Floch.
Vous le savez déjà, j'adore le style de l'auteur, sa façon de décrire, les mots utilisés (souvent besoin de traduction, d'ailleurs, mdr, dommage que les notes soient en fin de bouquins et non en bas de pages).
Le voyage temporel est toujours impressionnant, avec cet auteur !
Dans ce tome-ci, les arts (tous) mais plus particulièrement le culinaire, comme toujours, sont à l'honneur. Comme nous avons en personnage important Balbastre, organiste de Notre-Dame et maître de musique (un personnage tout à fait réel, comme les autres "grands" cités par Parot), nous avons également le côté musical des arts dans ce tome-ci.
Immense culture pour un excellent auteur.
Après, côté "complot anti-Nicolas", même si j'ai adoré et ai été très accrochée par l'histoire, je l'ai trouvé quand même un peu léger. Certes il nous est décrit que la justice quelque peu expéditive de l'époque pouvait, sur les mêmes bases, envoyer rapidement un innocent à la pendaison (non non, la guillotine, c'est plus tard, lol !), mais Nicolas, j'ai trouvé, s'en tire un peu trop facilement.
Mais bon, on savait bien qu'il ne serait pas pendu, alors qu'importe, c'est savoureux, donc on savoure...
Le morceau de bravoure du livre, c'est la maladie de Louis XV, la petite vérole, autrement dit, la variole. Absolument affreuse, sa fin. On en vient à le plaindre de tout son coeur avec Nicolas, mais c'est qu'on deviendrait presque royaliste, ma parole ! Mdrrrrr !
Non, je plaisante... En tous les cas, Parot sait aussi prendre aux tripes, de temps en temps, et provoquer de jolies émotions. Surtout, en fait, avec les personnages secondaires, l'entourage de Nicolas, fort sympathique.
Bref, c'est une excellente série de policiers historiques, à tous les niveaux.