Le roman commence bien avec la disparition d'un tableau de Raphaël (dans une petite église de Rome) et sur lequel a repeint un artiste moins connu, Carlo Pontini. L'enquête est menée par le général Taddeo Bottando, son assistante Flavia di Stefano et un jeune doctorant anglais Jonathan Argyll. Cela se gâte à mi-parcours car on perd le fil de l'histoire :
s'agit-il vraiment d'un vrai Raphaël ?
On décroche alors car les 3 personnages sont insuffisamment travaillés et l'intrigue devient tellement compliquée (cf. allusion au jeu du bonneteau) que l'on se moque de savoir où se trouve le vrai Raphaël, d'autant qu'il y a beaucoup de bavardages et de scènes inutiles. Quel gâchis malgré la tentative de Iain Pears de nous faire découvrir les arcanes du petit monde de l'art (seul intérêt du roman).