Après un premier volet captivant, j’avais hâte de repartir à l’aventure avec les quatre ados aux pouvoirs mystérieux et l’équipage du Nautilus. D’entrée de jeu, nous nous retrouvons aux côtés de Sergueï dans un lieu et temps inconnu, évoluant au sein d’une communauté de créatures surprenantes. Dès lors, Jean-Luc Marcastel n’aura de cesse de nous tenir en haleine et d’attiser notre curiosité en plaçant ses héros dans des situations aussi palpitantes que dangereuses.
Comme dans le premier tome de leurs aventures, les jeunes héros sont confrontés à des créatures tout droit sorties de l’univers de Lovecraft ; des créatures au descriptif précis mais qui mettent notre imagination en difficulté tant elles ne ressemblent à rien de ce qui existe. Les dangers sont multiples, les mystères toujours aussi épais et le rythme, s’il souffre de quelques longueurs, maintient une dynamique fascinante.
Il est vraiment intéressant de suivre Sergueï qui, comme Ryan dans le premier volume, tient ici le rôle central. Le jeune russe est un personnage intelligent dont les pouvoirs semblent lui conférer la capacité de déplacer sa conscience dans celle de créatures lovecraftiennes. Il est plus mature et posé que Ryan, ce qui n’est pas pour me déplaire. J’ai par contre trouvé la romance de trop dans ce contexte narratif. Je sais que cela touche le public cible mais j’ai trouvé que cela n’apportait rien à l’histoire et ralentissait même l’intrigue.
L’univers créé par Jean-Luc Marcastel reste intéressant. Ses personnages sont toujours aussi bien travaillés et l’arrivée d’un nouvel antagoniste vient ajouter de nouvelles références qu’il est toujours amusants de retrouver. Après Lovecraft et Jules Verne, l’auteur puise dans l’œuvre de Conan Doyle pour étoffer son récit d’un grand méchant. J’ai hâte de lire la suite.
Un grand merci aux éditions Gulf Stream pour ce partenariat.
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