Mais faut le remettre dans son contexte.
Hop, un Arsène de plus...
Autant le dire de suite, Lupin n'est pas le personnage principal de ce roman.
Que nenni. C'est Beautrelet, l'étudiant... Enfin, que l'on croit. Mystère...
Et s'il a relativement bien vieilli au niveau du style, ce n'est pas le cas des personnages féminins, qui, vu l'époque, sont plutôt falots et manquent de reliefs, et de personnalité.
Mais bon, Leblanc est homme de son temps, on peut pas lui reprocher, tout comme on peut pas reprocher à A. Christie d'avoir appelé un de ses romans "The little niggers"...
Quand on lit un roman, il faut le remettre dans son époque d'écriture, et plus que jamais ça s'avère indispensable, sous réserve de mettre des intentions où il n'y en avait pas et d'être complètement désynchronisé dans l'avis qu'on peut avoir dessus...
Et on peut dire tout ce qu'on veut, ça se laisse quand même drôlement bien lire, tout ça ! Même si on arrive assez rapidement, en tant que lecteur, à se douter de la baleine sous gravier, lol... Et que, comme toujours, la multitude de complicités est un peu téléphonée...
Mais toute l'enquête pseudo-historique est intéressante, Arsène agaçant à souhaits, Ganimard sérieusement optimiste dans son pessimisme, bref, c'est quand même du grand Leblanc, malgré les défauts ! :)