J’ai lu très récemment « L’Alchimiste » de Paolo Coehlo, le roman qui a rendu cet écrivain célèbre. Depuis, ce dernier a bien évidemment publié d’autres livres tels que « Maktub », « Onze minutes », « La cinquième montagne »,… Il explore les sujets de la spiritualité et du développement personnel à travers ses romans.
« L’alchimiste » est du genre conte philosophique. J’ai observé que le roman est basé sur la philosophie des quatre clés de l’alchimie : « les Signes », « la Légende personnelle », « l’Ame du monde », et « «le Langage du cœur »... A travers cette histoire un peu farfelue, entre réalité et illusion, l’auteur a su garder l’attention du lecteur sur toute la durée du roman. Relatant l’histoire de deux personnages, il plonge celui qui lit à travers leurs rêves, leurs projets, ainsi que leurs doutes. L’histoire est assez profonde pour ressortir la tête du livre avec encore plus de questions sur le sens de la vie.
Voici une phrase qui m’a beaucoup marquée : (p.37)
« Les gens apprennent très tôt leur raison de vivre, dit le vieillard avec, dans les yeux, une certaine amertume. C’est peut-être pour cette raison même qu’ils renoncent aussi très tôt. Mais, ainsi va le monde.»
A travers ce livre, on parle de philosophie à petites doses: elle est présente tout au long du roman mais seulement quelques passages portent vraiment à réflexion. L’auteur s’exprime et touche le lecteur avec un style simple.
En conclusion, j’ai apprécié lire « L’alchimiste » de Paolo Coehlo. Ce livre m’a beaucoup inspiré. Il est très facile à lire. Pour preuve : n’étant pas une lectrice aguerrie, j’ai pu dévorer ce livre en à peine deux heures. Je le recommande fortement à celui ou celle qui aime la philosophie accessible à tous.