Même Chattam a ses limites...
Une grosse déception pour moi qui entamait ce premier livre hors Thriller de Maxime Chattam avec l'empressement et l'assurance d'une fan de l'auteur...
Là où ses thrillers sont bien structurés, bien écrits, bien documentés, extrêmement réalistes, ici, rien de tout cela.
Même le niveau d'écriture m'a parut bien en deçà de ce à quoi ce maître du thriller m'avait habitué alors que je ne suis pourtant pas la première à critiquer la manière d'écrire des auteurs (car après tout, un bon livre peut être écrit par un bon raconteur tandis qu'un bon style ne fait pas un bon livre).
Ceci dit, et c'est pourquoi je donne un peu plus que la moyenne, il y a de l'idée là dedans.
Franchement, l'univers créé est intéressant, il suppose des situations originales et des personnages qui devront s'adapter et qui, par conséquent, auront de forte chance d'être très intéressant.
On retrouve la presque habituelle problématique de la Terre se curant des hommes sur un mode qui offrait plein d'espoirs !
Les cyniks etc. sont bien conçus, avec des distinctions entre les adultes ayant survécu.
On a une problématique intéressante de la peur de la différence (les adultes ayant peur des enfants et inversement dans les tome suivant), de la manière dont le vice peut nous protéger, de nos ressources insoupçonnées qui demandent à éclore et de la multitude des dons que peuvent avoir les individus...
Bref, il y avait de bons ingrédients là dedans : des acteurs convaincants, des problématiques intéressantes, un bon décors, mais le scénario a ses limites (personnellement, à la fin du tome 1, je savais déjà par avance qui étaient les deux big méchants) et le metteur en scène est bien en deçà de ses performances habituelles.
Résultat des courses, j'avoue m'être obligé à lire les deux suivants, histoire de vérifier s'ils seraient meilleurs et si mes théories étaient exactes, mais pour le coup, Chattam dans le fantastique et moi, c'est finit !