Un roman rempli de surprises et d’émotions, il raconte l’histoire de deux amis très différents mais très proches à la fois.
« L’Ami retrouvé » est un roman autobiographique, écrit par Fred Uhlman et apparu pour la première fois en 1971.
L’écrivain a rédigé ce livre peu d’années avant la 2ème guerre mondiale. L’un des buts visés à travers ce récit, est de sensibiliser les gens sur le milieu familial, il ne reflète pas forcément le caractère de la personne. Nous avons dans l’histoire, deux adolescents, Hans Schwarz et Conrad von Hohenfels. L’un faisant partie d’une famille d’aristocrates, Conrad, l’autre fils d’un médecin juif, Hans. On va comprendre durant le déroulement de l’histoire que les parents de Conrad soutiennent, au grand malheur de Hans, le régime nazi. L’ami du jeune adolescent juif essaie, tant bien que mal, de le dissuader qu’il est contre cette idée. Malgré cela, Hans n’est pas convaincu et ses horribles arrières pensés de trahison refont quelques fois surface, détruisant ainsi l’amour amical que ce dernier éprouve pour son ami.
L’auteur arrive à nous transmettre de fortes émotions à travers son écriture. On plonge directement dans le contexte de l’histoire. L’étonnement, la surprise et l’émotion sont particulièrement présents dans les dernières pages du roman. L’expérience de ce jeune homme, nous permet aussi de se rendre compte de l’acharnement que les Juifs subissaient pendant cette période. Lorsqu’un témoignage aussi touchant est publié, le lecteur ne peut qu’y succomber. Les forts liens d’amitié qu’ont Hans et Conrad ne nous laissent en aucun cas indifférent. On sent que c’est une vraie amitié et qu’elle veut être détruite par des hommes politiques comme Hitler. Tout est là pour rendre unique la lecture de ce livre.
Pour conclure, je dirais qu’il s’agit d’un très bon roman autobiographique, avec une fin plus que surprenante ! L’amitié est au cœur de l’histoire, notamment ses valeurs premières. Ce livre prouve aussi que nous ne sommes de loin pas obligés de soutenir l’avis de nos parents, nous pouvons même nous y opposer jusqu’à en donner notre propre vie. Conrad a su le faire d’une manière courageuse et mémorable.