Du panthéon a la roche tarpéienne il n'y a qu'un pas.
Cher(e) ami(e) lecteur(trice) Au moment où je je vous parle, j'aimerais apporter ton attention sur une question existentielle (ou pas): Peut on trouver pire qu'un critique? un critique au sens professionnel du terme, au sens d'un type qui va se permettre de juger une oeuvre dont il n'a nullement prit part et qui va ensuite par ses mots, faire part de son sentiment aux lecteurs à tel point qu'il se permettra de juger ceux qui ne sont pas d'accord avec lui.
Et bien oui, on peut: nous les critiques amateurs. Non contant de faire la même chose on le fait, en plus, sans une once (pour une majorité d'entre nous) d'esprit objectif.
C'est pourquoi, cher(e) ami(e) lecteur(trice) je te prierais de ne pas prendre ce texte pour argent comptant voir même de ne le pas prendre du tout pour une critique mais seulement pour un fait que j'aimerais souligner, de le prendre pour une discussion que j'aimerais avoir avec toi.
Une dernière précision: je vais aborder le sujet en me basant sur le livre entier , donc dévoiler toute l'intrigue, et pousser l'impolitesse jusqu’à parler de sa dernière ligne.
Cher(e) ami(e) lecteur(trice) te voilà prévenu, si tu n'as pas lu ce ce récit, passe ton chemin.
Sans doute l'ai-je lu alors que j'étais trop vieux, des trucs sur la seconde guerre mondiale, j'en ai déjà trop vu. Alors je ne trouve pas que ce récit (ni un roman, ni une nouvelle) ai une quelconque valeur morale ou bienfaisante.
Premièrement le fait que se soit une fiction enlève le caractère poétique et dramatique de la situation, l'auteur, qui certes était juif allemand, à quitté l’Allemagne bien avant ce qu'il décrit et surtout bien plus âgé. Ainsi donc, même les yeux d'adolescent par lesquels il nous transmet son récit sont fiction...
J'aurais surement pu faire l'impasse, le fait que ce ne soit pas réel n'enlèverait rien à la justesse d'un propos ou à la beauté d'une discussion. Et la fameuse loi de l'emmerdement universelle m'a fait aimer ce bouquin jusqu'à la dernière ligne, qui m'a ensuite profondément déçu.
Von HOHENFELS, Conrad, impliqué dans le complot contre Hitler. Exécuté.
Alors oui, les petits oiseaux cui-cui, tout est bien (paf: il retrouve enfin son ami) on peut même imaginer que Conrad voulait depuis le début être un résistant si on veux pousser le syndrome Walt Disney à son paroxysme.
Mais voilà: où est la morale de cette histoire? Aucun allemand, exceptés ceux qui ont exercés une opposition directe au régime nazi ne méritent le pardon? Les nazis sont'ils tous nés avec un aveuglement de l'humain? Les bébés futurs SA ou SS étaient'ils déjà exempts de toute empathie?
Bref un enfant qui n'avait pas encore été souillé par l'idéologie et la folie de certains de ses pairs ne peut il pas avoir un ami juif?
C'est ce qui m'a frappé ici, ils étaient ami adolescent, parce que adultes, ils auraient les mêmes convictions. Comme si nous étions génétiquement programmés pour suivre une idée plutôt qu'une autre. Comme si au final, le libre arbitre n'était qu'illusion.
La beauté de se livre aurait pu se retrouver dans le fait que l'enfant n'est qu'enfant. On aurait également pu dire que oui, les gens changent, mais ce qu'il font aujourd'hui n'amoindri pas ce qu'ils ont fait hier, que se soit en bien ou en mal. Ca aurait pu être une plaidoirie pour amoindrir le ressentiment mondial envers les soldat de cette époque, montrant qu'il étaient humains eux également.
Mais non, la morale est bien: les gentils restent avec les gentils et les méchants entre eux, pas d'homogénéité possible.
Cher(e) ami(e) lecteur(trice), ce récit m'a sapé le moral, ce récit montre, pour moi, que les guerres sont inévitables car nous n'avons pas de libre arbitre. Que ne choix ne sont rien?
J'aimerais une fois encore préciser qu'il ne s'agit pas là d'une critique mais bien d'une réflexion, elle n'engage que moi et ne cherche ni à convaincre ni à plaidoyer.