J'ai beaucoup aimé le début, je trouvais que c'était plutôt bien écrit, et j'ai aimé l'univers. J'ai trouvé que la description de l'organisation du comté, et le début de l'année de grâce relativement subtils. On voit bien où l'autrice veut en venir mais ça reste assez subtil.
Comme souvent dans ce genre de roman, j'ai été un peu agacée par le côté bouc émissaire de l'héroïne, ce fonctionnement de "seule contre toutes" est très reccurent et m'ennuie assez, c'est selon une façon facile de pouvoir intégrer un peu n'importe quel ressort scénaristique.
J'ai été super déçue que l'autrice intègre une histoire d'amour de cette nature, je voyais justement l'héroïne comme " au dessus de tout ça", déjà le côté syndrome de Stockholm me met toujours assez mal à l'aise, et je trouve que ça dépossède l'héroine de cette différence fondamentale quelle avait vis à vis des autres. Pourtant habituellement j'adore les histoires d'amour, mais là j'ai soupiré dès que j'ai compris ce qui allait se passer entre elle et Ryker. j'ai l'impression que cette rencontre aurait pu être aussi intéressante sans l'aspect amoureux, une amitié très forte et fraternelle aurait été tout aussi intéressante. Ryker aurait pu être plus âgé par exemple, et ils auraient échangé des expériences de vie. Et le fait qu'elle soit tombée enceinte, n'en parlons pas...
J'ai aussi trouvé la fin décevante. Quoique. En écrivant, je réalise que vu le poids des traditions au comté, ça n'aurait sans doute pas eu le même poids. Peut être que le.faor de choisir cette direction, à savoir une sororité qui s'installe petit à petit sans que les hommes ne le réalisent est finalement intéressante.
Et puis Michael qui s'avère être parfait et gentil, j'aime beaucoup parce que j'adore les happy end, mais vu le contenu et la cruauté présente pendant tout le livre c'est un peu too much.
On ne se visualise pas bien le camp, je ne sais pas si c'est parce que les descriptions ne sont pas claires ou pour une autre raison mais je me suis souvent sentie perdue, avec ces histoires de palissades, de portail, et pour quelles raisons elles peuvent sortir et les braconniers ne peuvent pas rentrer (seulement par peur des malédictions ?)