Pour en finir avec Nietzsche

J'ai essayé d'être honnête, et j'ai refeuilleté le livre.

Je n'arrivais pas à me souvenir de quels arguments aphorismes-marteau y avaient-ils pour balayer toute une religion d'un claquement de mots, donc une civilisation car il faut idéologie commune pour communier les manières de mouvementer et de vivre.

En gros c'est de la merde parce que ca nous fait espérer des trucs, mais je ne vois pas comment vivre si on espère pas quelque chose.

Chaque moment de vie est un espoir d'un monde meilleur.

Avec ou sans la "religion" d'ailleurs, le reliement des hommes par les rituels spirituels, ou matériels pour se rappeler du spirituels (de leur sens), celle-ci ou une autre.

La spiritualité reste une religion exempté de toutes lois marqués, pourtant dans ta tête il y en a forcément pour qu'il y ait quelque chose fatalement.

Il n'y a qu'à voir les athées de notre temps qui ne cesse de te parler du nihilisme positif ou en gros tu essayes que la société aille mieux, par la science car leur paradigme est frustré à ce seul point.

Ils te parlent de mieux, en te disant que tout le reste on ne peut pas le changer.

Dis comme ca à plat tout le monde se rend compte que ca n'a plus de sens, comme si tous les sujets de la Terre était séparé les uns les autres par une barrière magique dans la tête des hommes et qu'en plus elles étaient faites d'acier inoxydable, voire de diamants pour les nietzschéens justement car là ou recèle la beauté de la vie c'est dans l'incompréhension de tout ce qu'elle renferme en s'émerveillant des petites choses comme un enfant éternellement.

Je ne remercierais jamais assez Nietzche d'avoir séparé l'aliénation de la force motrice de chacun de la voiture du groupe.

Car c'est le sophisme le plus grave qui a permis aux gens méchants de dominer les autres pendant si longtemps.

Mais pourtant encore une fois il a réfléchi en antagonisme et pas en faisant table rase.

Bruler ses idoles n'a d'utilité qu'au cas par cas pour se repositionner sur l'autel de la vérité quand on est proche de son étoile avec son télescope.

Faire ca juste avec ce qu'on aime pas est d'une attitude d'enfant qui s'agite fort longtemps pour le plus déstabiliser son environnement pour qu'il s'effondre et s'en dire roi de la montagne, et pas d'un géant qui voit les choses le plus haut possible et qui balaye tout pour ensuite tout remettre dans le bon ordre.

C'est ca la seule et unique puissance, le détachement.

Je suis obligé de finir par dire quelque chose, parce que si c'est déjà ma 8ème critique acerbe de Nietzche sans que je lui attribue que des 1 et des 2, c'est bien qu'il y a quelque chose.

Si c'est moi l'être le plus trivalent en ayant associé la métaphysique, le détachement le plus grand pour ramener les étoiles les plus calcinantes dans la chaleur de la vie de tous les jours, et le vice et la vertu, là ou Kierkegaard n'aura que diviniser la vertu (donc la rendre naturelle en prenant une futilité abstraite de philosophe pour dire qu'elle est bien partout dans les actions du quotidien) pour dire qu'elle existe bel et bien quoi qu'en disent ces plagieurs, Nietzsche restera selon moi l'être le plus ambivalent.

Ayant toujours cherché à ressentir le plus fort la réalité parce qu'il aura vite compris qu'il n'en n'était pas capable, alors il maximisa au maximum ses défauts et compétences pour la voir sous le jour et la nuit, lui qui dormait debout avec sa philosophie sans sens avoué.

Une frénétique permutation entre le bon et le mauvais pour vivre au maximum tout ce que la réalité peut apportant tout en ne tombant jamais tomber dans le mal car comme c'est facile il savait que c'était mauvais.

Et donc.

Nietzche c'est la force.

Je suis le sens.

Je ne vois pas comment faire l'un sans l'autre.

La terre et le ciel.

Mon père les étoiles.

Gaia Ouranos Chronos.

Il manque Jésus là dedans, critique sur les contrechrist, hmmmmmm, lui aussi avançait en soi sans trop savoir où, la preuve ultime est son seul unique ultime doute devant le destin que lui a donné son père de la fatalité.

C'est peut-être pour ca que ce livre s'appelle l'Antichrist.

Nietzche a été abandonné par les hommes, on a tué son père et le voilà à hurler sa souffrance, en premier lieu sur son père qui n'a pu le sauver lui par lui pour lui et les hommes.