L'Appel de l'ange par Dany Pirard
C’est trop facile de critiquer sans avoir lu, alors… j’ai lu. Et... je critique… !
D’une part c’est mon premier Musso, mais je me le suis fait conseiller par plusieurs personnes qui le trouvaient excellent par rapport à d’autres romans qu’il avait commis, donc je me dis que je ne vais certainement pas renouveler l’expérience, un livre me suffira pour me faire ma propre idée. Alors voici un écrivain qui n’est pas Hugo, certes, mais dont l’écriture est fluide et qui sait accrocher le lecteur pour le pousser à terminer le roman au plus vite, je pense qu’ils ne sont pas légions et c’est un bon point pour lui. Je ne critiquerais pas non plus son inventivité, car, tout comme pour les peintres, si je trouve ça nul je n’avais qu’à le faire moi-même on aurait bien vu le résultat ! Mais au-delà de ces qualités, il ne reste plus grand-chose à se mettre sous la dent malheureusement.. Les personnages sont hyper typés, les invraisemblances s’accumulent au point de m’énerver plus que de m’amuser et les rebondissements sont par trop prévisibles. De plus, il m’a fallu attendre la page 160 pour enfin sentir frémir l’histoire, car jusque là on était dans les platitudes les plus pénibles qu’il soit..
Le pitch : 2 personnes s’échangent leur téléphone portable sans le vouloir et vont voir leur vie basculer, tout ça parce qu’elles sont trop curieuses et entrent par ce biez dans la vie de l’autre. Eh bien heureusement qu’elles sont trop curieuses… parce que sinon j’aurais en vain attendu le mot fin. Bref, l’écriture est dans la norme, les décors quasi inexistants, l’enquête est bâclée, et les sentiments sont tissés de si grosses ficelles qu’on ne voit même plus la passion amoureuse au travers…
Il parait qu’en plus, dans les autres romans, il y a presque toujours une part de surnaturel… pauvre lecteur, si c’est le seul moyen de l’intéresser à l’histoire, je ne comprends pas d’où lui vient son succès à ce Musso…
Conclusion : à lire dans le train lors d’un long trajet …