... car j'ai dû manquer cet appel.
Ce livre a beau faire partie des incontournables œuvres à connaître, je n'ai malheureusement pas du tout accroché.
Si j'ai bien compris l'objectif de l'auteur, il s'agissait au départ de montrer que l'animal en général, et le chien en particulier, peut faire preuve de raisonnement et pas seulement d'instinct primitif afin de s'adapter à la situation. Apparemment, cela va à l'encontre de nombreux arguments de l'époque. J'ai envie de dire qu'il y a des débats plus importants, mais soit. Encore faudrait-il que ce qui arrive au chien en question soit passionnant.
Le problème est là : vous pouvez raconter n'importe quelle histoire, à partir du moment où celle-ci va intéresser le lecteur. Or, pour ma part, je me suis sentie totalement exclue des péripéties de Buck, chien domestique dont les racines sauvages vont au fil des pages et de ses aventures pas toujours agréables se réveiller pour révéler une créature forte, loyale et parfois sanguinaire.
Concernant le style, on se place du côté de la bête pour percevoir les relations chien/homme et chien/chien, ce qui empêche du coup d'en explorer toutes les profondeurs.
Ajoutez encore des utilisations confuses de temps dans la narration et vous obtiendrez le bilan de ma lecture : barbante.