Le titre de ce roman est une magnifique image qui explique le rapport à la mort de l’auteur. Sur l’île de Toraja, en Indonésie, la dépouille des enfants sont déposé à l’intérieur d’un tronc d’arbre qui avec les années se referme avec en son sein le corps de ces enfants. Ces petits corps finissent par faire partie a part entière de cet arbre qui les a recueillis.
C’est cette vision de la vie et la mort que nous propose l’auteur dans son roman. Il ne s’agit pas d’un livre sur le deuil, mais bien un livre sur la vie qui au long des années rencontre la mort à travers d’amis, de connaissances.
J’ai beaucoup aimé cette image de la vie qui prend le dessus sur la mort. Philippe Claudel a travers son narrateur, qui semble avoir beaucoup de points communs avec lui-même, ne cherche pas à fermer les yeux sur la mort, mais en revenant sur ces personnes disparus, il fait une véritable déclaration d’amour à la vie.
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