Le monde vu d’en haut
Aldous Huxley nous livre ici un commentaire réactualisé de son chef-d’oeuvre d’anticipation : le meilleur des mondes. Cet essai paru en 1957, nous renvoie sans arrêt à notre temps, à ses...
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le 21 août 2017
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Evidemment, il y a le titre aguicheur comme pas deux.
Mais derrière la promesse de légèreté se dévoile l’érudition et la profondeur d’une pensée offerte en fragments. Au fil des pages délicates, on saisit la cohérence de ce panégyrique pudique, cet éloge intime de la nature, de la lenteur, des petites choses et du petit temps, et en filigrane, des mots et de l’esprit universel.
Armé de ce petit volume, ne rien faire devient bien plus aisé qu’il n’y paraît. Surtout si, comme moi, on partage avec l’auteur simultanément les passions de la littérature, de la sieste, du tennis et des échecs…
Il faut dire que prendre à ce point à rebrousse-poil nos réflexes de pensée ne pouvait être l’œuvre que d’un brillant taquineur de raquettes ou d’un fervent pousseur de bois. Cette manie du contre-pied, cette obsession du coup d’avance, maintient constamment le lecteur en éveil.
Et c’est alors qu’on comprend le “presque”. En lisant dans les pensées de Denis Grozdanovitch, on ne fait jamais “rien” ; en vérité. On se met immanquablement à penser soi-même. Et c’est déjà beaucoup.
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le 21 août 2017
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