Aldous Huxley nous livre ici un commentaire réactualisé de son chef-d’oeuvre d’anticipation : le meilleur des mondes. Cet essai paru en 1957, nous renvoie sans arrêt à notre temps, à ses problématiques majeures et à ses dérives cachés.
Comprendre le présent en découvrant le futur qu’anticipaient les prophètes passés : telle est l’étonnante équation de ce livre incroyable de lucidité.
Aldous Huxley n’est pas à hauteur d’homme : il regarde le monde de haut, de très haut, trace sans trembler les grandes lignes de son histoire à venir, perçoit la pente glissante qu’il dévale, ouvre les nouveaux chemins. Même ses rares erreurs de prédictions tombent justes.
Nous sortons étourdis d’une telle expérience. Comme un rayon x qui révèle le squelette de notre histoire, ce livre renverse notre regard. Comme si tout avait déjà été prévu. Comme si l’avenir était écrit quelque part. Comme s’il suffisait d’ouvrir le bon livre pour tout comprendre.
Créée
le 21 août 2017
Critique lue 566 fois
4 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Retour au meilleur des mondes
L’auteur britannique nous propose de revenir 27 ans après son livre dystopique le meilleur des mondes (1931). Il semblerait que ses anticipations tendent à se réaliser un peu trop tôt. Il nous...
Par
le 25 mai 2020
3 j'aime
Bonjour à tous, Aldous Huxley a écrit ce livre en 1946, soit 15 ans après son "Meilleur des Mondes". Il l'écrivit car il se rendit compte que son roman d'anticipation se rapprochait un tant soit peu...
Par
le 19 mars 2015
2 j'aime
Première surprise, contrairement à ce à quoi je m'attendais, Retour au meilleur des mondes n'est pas une suite du Meilleur des mondes, mais un essai, écrit 26 ans après l'original, dans lequel Aldous...
Par
le 15 sept. 2022
1 j'aime
Du même critique
Aldous Huxley nous livre ici un commentaire réactualisé de son chef-d’oeuvre d’anticipation : le meilleur des mondes. Cet essai paru en 1957, nous renvoie sans arrêt à notre temps, à ses...
Par
le 21 août 2017
4 j'aime
2
Eva Ionesco n’a pas vécu une enfance comme les autres. Son journal intime suffirait à nourrir n’importe quelle trame de roman noir. Il lui suffit de piocher dans ses jeunes souvenirs pour en faire...
Par
le 10 déc. 2017
3 j'aime
Voila le livre qui manque au lycée. Tandis que les programmes saucisonnent le savoir en thèmes et en époques, séparant definitivement les concepts de leur origine commune, l'étonnement, Jeanne Hersch...
Par
le 21 août 2017
2 j'aime
